mardi 20 mars 2007

Ma lune

Où es tu lune divine
Cachée sous un ciel en colère
Je percois ton humeur chagrine
Parmi de banals coups de tonnerre

D'un regard te cherche
Sans guère te trouver
Ainsi fermant les yeux
Je puis mieux t'imaginer

Astre de mon coeur
Possède un lourd secret
Donne moi ta chaleur
Je t'offre mes pensées

Sublime femme de la nuit
Déploie sa lumière blanche
Se voile et me fuie
Pour ne point être franche

M'ayant repris ce qu'elle m'avait donné
Honteuse devant mes larmes, mes pleurs
M'ayant privé de l'être aimé
Ne pouvant reconstruire mon coeur

Ma compagne nocturne
Devenue étrangère
Semble taciturne
Et decide de se taire

19 MAI 1999

Tout simplement je t'aime

Sublime nuit noire a tué la lune
D'un coup de poignard chute comme une enclume

Petite fille au sang glacé, crie au secours sur la rive
Ame translucide du lac gelé, fuie le temps comme une fugitive

Elle craint les heures qui l'ennuient, elle veut trouver l'âme soeur
Elle rêve d'un très grand paradis, à tout être ouvre son coeur

Elle attend patiemment celui, qui à son âme donnera vie
Ses sentiments semblent si pures, en apparence demeure si dure

Souhaite à jamais entendre, ce qu'un jour elle ouie dire
Ce mot dit le plus tendre, tout simplement " je t'aime "

MAI 1999
Rêve,
Passer un jour semble une éternité
Finies les couleurs, place à l'obscurité
Pourrais-je y voir encore ma demeure
Mon donjon, ma prison, toujours des pleurs
Laisse mon sang couler sur les épines
De la rose noire aux pétales cassées
Laisse couler mon sang sur ma poitrine
Le long de mon pauvre corps éventré
Couchée, étendue là dans mon cercueil
Sans aucun souffle sortant de ma bouche
Fine bouche dessinée par un timide sourire
C'est bien comme ça que je me suis vu mourir
Tout cela n'était qu'un rêve
Lugubre, macabre et doux à la fois
Tout cela n'était que mon rêve
Un rêve, oui un rêve je crois
1998