Rêve,
Passer un jour semble une éternité
Finies les couleurs, place à l'obscurité
Pourrais-je y voir encore ma demeure
Mon donjon, ma prison, toujours des pleurs
Laisse mon sang couler sur les épines
De la rose noire aux pétales cassées
Laisse couler mon sang sur ma poitrine
Le long de mon pauvre corps éventré
Couchée, étendue là dans mon cercueil
Sans aucun souffle sortant de ma bouche
Fine bouche dessinée par un timide sourire
C'est bien comme ça que je me suis vu mourir
Tout cela n'était qu'un rêve
Lugubre, macabre et doux à la fois
Tout cela n'était que mon rêve
Un rêve, oui un rêve je crois
1998
1 commentaire:
Well written article.
Enregistrer un commentaire